Discrimination du stimulus
La discrimination de stimulus est une composante du traitement cognitivo-comportemental du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Les patients sont guidés afin qu'ils se concentrent délibérément sur les différences entre le passé (danger au moment du traumatisme) et le présent (sécurité dans le présent).
Description
En raison de la façon dont les souvenirs des traumatismes sont traités, il est fréquent que les survivants de traumatismes se rappellent involontairement de leurs souvenirs. Ces souvenirs sont souvent vécus comme " se produisant dans le présent " et peuvent être extrêmement pénibles. Ehlers & Clark (2000) ont émis l'hypothèse que les stimuli associés dans le temps à l'événement traumatique peuvent agir comme des déclencheurs du rappel involontaire du souvenir du traumatisme, et qu'avec le temps, ces déclencheurs peuvent se généraliser à partir de stimuli spécifiques étroitement associés au traumatisme vers des catégories plus larges de stimuli (généralisation des stimuli). Cette généralisation se traduit par un éventail plus large de stimuli susceptibles de déclencher des sentiments de détresse, et peut conduire les survivants de traumatismes à agir pour éviter des situations de plus en plus variées. La discrimination des stimuli est un traitement efficace de cette difficulté. Les patients sont guidés afin qu'ils se concentrent délibérément sur les différences entre le passé (danger au moment du traumatisme) et le présent (sécurité dans le présent).
Instructions
La discrimination des stimuli peut être présentée aux patients comme un exercice d'"entraînement du cerveau", en partant du principe que leur esprit assiste à des stimuli associés à leur traumatisme et les interprète à tort comme des signes de danger dans l'ici et maintenant. Les patients doivent être guidés pour :
Références